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Biographie

Après avoir été musicien, Jean-François Buisson se consacre exclusivement à la sculpture de pièces monumentales et à la création de décors et mobiliers en métal. Son travail entre force et délicatesse révèle un univers sombre et généreux duquel éclot la vie.

Avec humour, violence et séduction il réconcilie le temps et les sentiments

« Au milieu du danger des objets saillants et rouillés, j’ai eu la chance d’entendre les harmoniques terrifiantes de sa meuleuse ou de sa disqueuse. Les jours de soudure, son chalumeau offrait un spectacle éblouissant dont les murs parlent encore. Au milieu de ces séances créatrices, mes pensées allaient à la bruyante génèse du monde, quand Dieu créa le mouvement : d’un geste phénoménal.
Les tremblements de terre, les tornades, les éruptions volcaniques gardent en mémoire cette violence originelle, créatrice de vie.
C’est cela que Jean-François nous restitue dans sa sculpture. »

Frère Jean-Philippe Rey, o.p
Extrait de « Un lustre de Jean-François Buisson », Les Dominicains de Bordeaux.
Novembre 2007

 Parcours

  • Années 90
    Parallèlement à son action dans le groupe de musique SPINA, l’artiste est appelé à réaliser des décors et des scénographies singulières pour divers lieux (Restaurant H36, showroom Mexicana à Bordeaux), lieux de culture (le Batofar à Paris, la Cartonnerie à Reims), spectacles (Togué – Carlotta Ikeda) et pour le cinéma (série Highlander).
  • 1999
    Il redresse et donne une seconde vie à un chêne tricentenaire tombé pendant la tempête du siècle et se consacre exclusivement à la sculpture. Les arbres seront un leitmotiv dans sa création.
  • 2002
    Il crée à la demande des frères Dominicains de Saint-Paul de Bordeaux un lustre monumental suspendu sous la coupole de l’église.
  • 2003
    Jean-François Buisson quitte son atelier de la Base Sous Marine de Bordeaux, s’installe de façon précaire dans les anciens magasins des Vivres de la Marine (Bordeaux), classés au patrimoine de l’UNESCO, mais abandonnés.
    Il expose à Saint Tropez, au Cap Ferret, au Carrousel du Louvre ; fait des salons à Londres et à Genève, qui lui ouvrent l’international et l’accès à des collectionneurs.
  • 2008
    L’artiste signe un bail emphytéotique avec la mairie de Bordeaux en contrepartie duquel il s’engage à restaurer totalement ces 2 pavillons du 18ème siècle.
    Il crée « Les Vivres de l’Art ». Ce « Domaine du Possible » s’organise autour d’un grand atelier d’artistes, d’une galerie d’art, d’une place publique en « Open B’Art » et d’une résidence d’artiste.
    Il s’agit d’un pôle artistique tourné vers la création actuelle et d’un pôle événementiel transdisciplinaire ancré sur le territoire proposant expositions, performances, concerts, théâtre, danse et arts mêlés.
  • De 2009 à 2020
    Jean-François Buisson se consacrera à la restauration de ces bâtiments classés et au développement du projet illustré par un festival annuel : Vivres de l’art avec 0, 1 peu, 2 bouts, 3 fois rien, 4 fois plus, 5 sens, 6 pieds sous terre ; déclinable pour l’éternité.
  • Dès 2010
    L’artiste est missionné par la biennale d’architecture et de design « Agora » pour organiser des temps festifs accompagnant les mutations de la ville. Le « Ballet de grues » avant la création du quartier des bassins à flot, « Brazz’art ville » grande friche industrielle de Brazza en devenir, et « Etat d’Urgence, festival de l’Amour ». Show mapping et laser pour une mise en lumières des bassins à flot.
    Dans le même temps, il devient un collaborateur historique et régulier du Hellfest avec l’arbre emblématique et des sculptures (5 au total) de plus en plus grandes ; jusqu’à 18 m pour la dernière tour horloge.
  • Aujourd’hui
    Il travaille à la réalisation d’une prothèse de soutien pour un pin parasol remarquable dans le cœur historique de la Ville de Clisson, berceau du Hellfest, qui mécène le projet.

    Engagé depuis toujours pour la préservation des environnements, Jean-François Buisson organise en 2015 le projet « Ohm home homme » lors de la COP21 alors programmée à Paris. Il y propose un événement « low impact » pour qu’une petite action individuelle fasse œuvre collective.

    Les confinements successifs lui ont permis de « cultiver son jardin » au sens propre et figuré.

    Pour la parenthèse estivale de 2020, il propose « Les Vivres de l’Art au 7e ciel » programmation éclectique en plein air et « 8e merveille du nouveau monde » pour mieux se projeter.

  • À  l’avenir
    Jean-François Buisson souhaite proposer des projets sensibles visant notamment à préserver le patrimoine industriel et naturel du quartier Bordeaux Maritime (cœur des Vivres de l’Art).